Expositions satellites de la 10e Rencontre photographique du Kamouraska

Caroline Bolieu / Geneviève Thibault
Du Mercredi 23 juin au Mercredi 13 octobre 2021

Geneviève Thibault, Objets de nouveau

En 2018, une petite cohorte de photographes a participé à une classe de maître menée par l’artiste Caroline Hayeur. De ce séminaire de création – initié par Culture Bas-Saint-Laurent – ont émergé quatre expositions individuelles originales, orchestrées par le Centre d’art de Kamouraska.
 
Les quatre expositions sont associées à la 10e Rencontre photographique du Kamouraska, édition anniversaire de cet évènement thématique qui célèbre la photographie contemporaine. Alors que la programmation principale se tient à Kamouraska, deux expositions satellites se trouvent ici au Musée du Bas-Saint-Laurent; deux autres, aux Jardins de Métis à Grand-Métis.
 
Les photographes Caroline Bolieu et Geneviève Thibault présentent leurs œuvres et le fruit de leurs recherches dans le hall du musée. Elles ont exploré le territoire bas-laurentien – ses rives et son mouvement – et, de là, ont fabriqué des allégories pour raconter leur expérience du recommencement. Le travail de création qui en découle offre, dans les deux cas, un regard qui va au-delà de la contemplation que suscite naturellement le fleuve.

 

 

 

Caroline Bolieu • Entre deux marées

Par sa série Entre deux marées, l’artiste Caroline Bolieu révèle l’intimité qu’elle partage avec le territoire qu’elle a choisi d’habiter – le Kamouraska. À ceux qui s’y prêtent, la quête d’une terre à qui appartenir est symbolique. Ses photographies traduisent la beauté d’une rencontre avec un territoire aimé, le vent de passion emportant l’humain enraciné, mais aussi l’attente et les obstacles qui freinent souvent cette recherche vitale.

Caroline Bolieu

Crédit de l'œuvre : Caroline Bolieu, L’île des possibles, 2019

Geneviève Thibault • Objets de nouveau

À travers Objets de nouveau, l’artiste donne aux objets un caractère biographique par les histoires qu’ils ont à raconter. Achetés dans des ventes de garage, les items qu’elle photographie acquièrent, grâce aux récits collectionnés, un intérêt singulier. Les polaroïds, laissés à tremper longtemps dans l’eau salée du fleuve, ont été détériorés. La représentation initiale des objets s’est effacée, pour ne laisser place qu’aux récits qu’ils portent en eux.

Geneviève Thibault

Crédit de l'œuvre : Geneviève Thibault, Objets de nouveau, 2020

Centre d'art de Kamouraska     Calq